Bonjour à tous .
J'ai pratiqué cette chasse pendant une vingtaine d'années et je vais essayer de vous faire partager mon expérience en la matière, en essayant de ponctuer ces récits par quelques anécdotes .Je vais vous raconter ces aventures vécues en plusieurs fois pour faire durer le plaisir et vous tenir en haleine ( non JOJO, tu laches Hélène s'il te plait) . Le but étant de faire vivre ce site et de tenir éveillés tous les sauvaginiers pendant la fermeture.
Il était une fois ... (oui car toutes les histoires merveilleuses commencent comme cela j'y peut rien...) un garçon merveilleux (la c'est moi! )
qui voulais chasser avec ses copains en bateau. Ce garçon était très sportif (vous comprendrez plus loin et j'ai changé je dois l'admettre) et il commença son dur apprentissage.
A cette époque l'ouverture se faisait le dimanche qui suivait le 14 Juillet. Les préparatifs allaient bon train.
Révisions des formes ( blettes) test des cordes, observation des plombées, cordées de quatres, cordées de un pour boucher les trous lors de l'installation pour la chasse. Notre cinquantaine de formes remplissaient trois sacs paco de l'armée.
Peinture camo du bateau, pour certain, filet de camoufflages pour d'autres, vérification des arceaux sur les bordées, du matériel de sécurité, de l'outillage de base, clef à bougie, tournevis, pince, une petite boite de pharmacie. Une faucille pour couper genêts et roseaux.
Moteur fraichement révisé car la saison est longue, 2 avirons,1 gaffe, 2 ancres. Nous arrivons à l'intendance, une glacière pour l'été et un réchaud pour l'hiver. Une ou deux termos et bastat. J'oubliais le principal, l'engin indispensable pour récupérer les coincs sur la vase , j'ai nommé le "Pousse Pousse" !!.
C'est une sorte de luge, (pour la forme) , en contreplaqué marine pour la structure et un fond renforcé par du zinc pour mieux glisser. Le tout est équipé de deux poignées en tubes cintré et fixé solidement par des boulons inox sur les côtés. Ce merveilleux engin doit être étanche et une planchette est fixée en travers pour coincer le fusil lors de vos sorties "récupération de canards blessés". Le tout barbouillé d'une peinture camo maison.
** NB : Un engin très proche est utilisés par les ostréiculteurs en Charente, je crois, pour leur déplacements autour des tables ....
Je joins à ce début d'histoire une photo du frêle esquif et vous comprendrez pourquoi il fallait être un peu fou pour s'aventurer dans l'estuaire
avec un engin pareil et ben ....."même pas peur" !!!
A l'époque pas d'appareil numérique donc pas le choix scannn !!
Bientot.... La suite des aventures palpitantes de Papydou dans l'estuaire !!!!
J'ai pratiqué cette chasse pendant une vingtaine d'années et je vais essayer de vous faire partager mon expérience en la matière, en essayant de ponctuer ces récits par quelques anécdotes .Je vais vous raconter ces aventures vécues en plusieurs fois pour faire durer le plaisir et vous tenir en haleine ( non JOJO, tu laches Hélène s'il te plait) . Le but étant de faire vivre ce site et de tenir éveillés tous les sauvaginiers pendant la fermeture.
Il était une fois ... (oui car toutes les histoires merveilleuses commencent comme cela j'y peut rien...) un garçon merveilleux (la c'est moi! )
qui voulais chasser avec ses copains en bateau. Ce garçon était très sportif (vous comprendrez plus loin et j'ai changé je dois l'admettre) et il commença son dur apprentissage.
A cette époque l'ouverture se faisait le dimanche qui suivait le 14 Juillet. Les préparatifs allaient bon train.
Révisions des formes ( blettes) test des cordes, observation des plombées, cordées de quatres, cordées de un pour boucher les trous lors de l'installation pour la chasse. Notre cinquantaine de formes remplissaient trois sacs paco de l'armée.
Peinture camo du bateau, pour certain, filet de camoufflages pour d'autres, vérification des arceaux sur les bordées, du matériel de sécurité, de l'outillage de base, clef à bougie, tournevis, pince, une petite boite de pharmacie. Une faucille pour couper genêts et roseaux.
Moteur fraichement révisé car la saison est longue, 2 avirons,1 gaffe, 2 ancres. Nous arrivons à l'intendance, une glacière pour l'été et un réchaud pour l'hiver. Une ou deux termos et bastat. J'oubliais le principal, l'engin indispensable pour récupérer les coincs sur la vase , j'ai nommé le "Pousse Pousse" !!.
C'est une sorte de luge, (pour la forme) , en contreplaqué marine pour la structure et un fond renforcé par du zinc pour mieux glisser. Le tout est équipé de deux poignées en tubes cintré et fixé solidement par des boulons inox sur les côtés. Ce merveilleux engin doit être étanche et une planchette est fixée en travers pour coincer le fusil lors de vos sorties "récupération de canards blessés". Le tout barbouillé d'une peinture camo maison.
** NB : Un engin très proche est utilisés par les ostréiculteurs en Charente, je crois, pour leur déplacements autour des tables ....
Je joins à ce début d'histoire une photo du frêle esquif et vous comprendrez pourquoi il fallait être un peu fou pour s'aventurer dans l'estuaire
avec un engin pareil et ben ....."même pas peur" !!!
A l'époque pas d'appareil numérique donc pas le choix scannn !!
Bientot.... La suite des aventures palpitantes de Papydou dans l'estuaire !!!!