Chasse à la passée du soir en Basse Loire Nord.
Avant de partir consulter les horaires de marées, les coéfficients et l'heure de fin de chasse.
Cuissardes ou waders s'imposent. Quelques appelants ou quelques formes peuvent être utiles. Un bon chien qui rapporte est indispensable.
Une bonne pile électrique.
Regarder la carte du territoire suivant le coin choisit, la Loire étant en réserve sur une partie, le tir en direction du fleuve est interdit.
Le PMA est différent sur le territoire du conservatoire du littoral, attention donc.
Une fois la destination choisie, utiliser les parkings signalés. Ne charger les armes qu'une fois la limite du territoire atteinte.
Utiliser uniquement de l'acier sur tout le territoire.
Une fois ces quelques formalités accomplies la chasse peu commencer.
Charger avec de la petite grenaille (Decathlon acier 1er prix), pour avancer car les bécassines sont très présentes.
Une fois le coin repéré et choisi, l'attente commence.
Les cartouches sont changées, (32g et 36 g de chez Mary).
Le Beretta Ulrika est plein ! La cagoule Camo est enfilée. A genoux dans une bouée de joncs, les yeux au ras du sol, le regard dans la lueur de la ville la plus proche, de la centrale de Cordemais ou bien en direction du coucher de soleil suivant le vent.
Les bécassines qui reviennent au brun ne sont plus tirées, car les sarcelles d'hivers volent presque en même temps, et le plaisir est plus intense de décrocher un de ces petits clowns du marais.
Pas de panique si un paquet vient sur vous.
A bonne distance tirer de face ou au sol et faire monter les belles, une chandelle est à la clef, puis" un papillonnement "sur place avant de repartir....Au papillonnement tirer ! Le coup du roi est souvent fatal !
Un petit calme arrive, puis les vols reprennent, des "gros" (cols verts),cherchent la cane d'appel qui chante.
Les siffleurs passent par bandes et plongent sur les patures a peine inondées.
Des souchets tournent sur la mare et cherchent la pose.
Les ragondins grognent, le butor crie au loin, des oies passent au dessus de la Loire et piquent sur les "patouilles" des prairies.
Avec de la chance et du sang froid cette "volée" chez nous peut être fructueuse et le quotat "siffleurs" vite atteint.
Dans l'estuaire certaines volées ne sont faites que de pilets arrivés dans la journée, les poses rapides et successibles un peu partout désorientent même le chasseur expérimenté. Un vent de folie souffle parfois quelques minutes magiques , mais beaucoup trops rapides.
Une fois le gibier ramassé, les formes ou appelants retrouvés, le retour vers la voiture avant l'heure maximale autorisée, est vite parcouru.
D'autres chasseurs arrivent et le bilan est commenté, quelquefois le découragemment est perceptible, mais la prochaine volée sera meilleure....
Un petit verre de Noa, ou de vin chaud,au cul de la voiture, avec René, Didier, Alain, Nico et les autres, puis la séparation déchirante, avant le retour, avec cette merveille qu'est notre" Marais Audubon".
L'ile Audrain, La vache crevée, les Baracons, le Mozanbique , l'étier de Vair, la cabane des douaniers etc... des noms magiques, des souvenirs inépuisables. Ah ! Marais quand tu nous tiens.....
Kenavo! :0935yx-6d0c6: